There is no planet B <3
Hello à toi,
Je souhaitais te faire un retour sur mon visionnage du reportage de M6 hier, Capital: Vêtements, aliments, produits neufs : révélations sur un gaspillage industriel scandaleux.
Prise de conscience et révolte.
Je suis "choquée et outrée" comme le dit également la ministre Brune Poirson.
Il est évident que les habitudes de consommation doivent évoluer, mais n'est-ce pas aberrant que la population subisse ces changements avec des coûts plus élevés (pour manger mieux il faut mettre le prix) parce que les créateurs de ces problèmes ne sont pas assez restreints...controlés et complètement mégalo ?
Le fric c'est chic, mais à un moment donné il faut savoir arrêter ! Continuer pourquoi exactement ? S'il ne reste plus rien...
C'est hallucinant que des gens riches pourrissent les seules choses dont pourraient disposer les "autres" gens. La planète.
Les entreprises internationales qui ne font pas de dons...et détruisent des produits de premières nécessités...
Et je me remets en question aussi.
J'ai encore pas mal de boulot...à commencer par le tri de mes poubelles, mais est-ce vraiment traité convenablement derrière ? C'est pour ça que je n'avais pas continué cette démarche.
Utiliser des cotons réutilisables pour se démaquiller...
J'aimerais vraiment pouvoir consommer mieux, mais toute cette démarche coûte "assez chère", nous n'avons pas assez de visibilité sur les méthodes de production, de distribution, de destruction.
Nous sommes des moutons aveuglés, et il n'est franchement pas évident de sortir de cette société que l'on nous a "imposée", la norme...
Evidemment la volonté de chacun est déjà un bon début, mais il est primordial que les mastodontes soient les précurseurs des changements à grande échelle...Sinon c'est peine perdue ?!
Quand on regarde l'impact qu'à le désir de fortune...alors...
Du love !
Résumé par Capital et lien replay: http://www.tv-replay.fr/.../capital-m6-replay-13315019.html
Chaque Français utilise en moyenne seulement 30% de sa garde-robe. Et pourtant nous continuons d'acheter des vêtements, encore et toujours, encouragés par l'industrie de la mode à bas prix. Les vieux vêtements qui encombrent nos armoires, nous les jetons. Chaque Français se débarrasse de 18 vêtements par an, quatre fois plus qu'il y a vingt ans ! En France, sur 600 000 tonnes de textiles mises sur le marché par an, un tiers seulement sera réutilisé ou recyclé. Tout le reste finit aux ordures ménagères pour être enfoui ou incinéré. C'est le moins visible des gaspillages, et pourtant l'un des plus massifs : celui de nos vêtements. Ainsi, l'industrie de la mode serait devenue la deuxième la plus polluante au monde ! Comment les consommateurs sont-ils devenus si accros à la mode ? Avec des t-shirt à 2,50 euros ou des collants qui filent tout de suite, la qualité de nos habits est-elle en forte baisse ? Est-ce volontaire ? Quels problèmes cela pose-t-il au recyclage ? Comment les marques de fast fashion à bas prix mais aussi celles de luxe alimentent-elles ce phénomène voire l'aggravent ? Combien de vêtements neufs et invendus sont-ils détruits pour des questions d'image ou de surstocks ? Face à tous ces scandales, quelles sont les alternatives vertueuses pour trouver des solutions ?
Alimentation : le vrai prix du grand gâchis ! Chaque année, 10 millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle en France. La moitié des produits jetés sont des fruits et légumes. Si les ménages sont à eux seuls responsables de 42% de ce gaspillage, la grande distribution elle, est à l'origine de 15% de ce gâchis alimentaire. Les causes en sont multiples : disqualification pour critères esthétiques, confusion entre DLC et DLUO, ou encore pertes lors de la transformation. Il y a aussi la responsabilité des consommateurs qui achètent trop, oublient et jettent des produits toujours emballés. Depuis 2016, pour limiter le gaspillage alimentaire des grandes surfaces, la loi Garot interdit de jeter ou de détruire des produits encore consommables et les grandes surfaces sont même incitées à offrir leurs invendus aux associations d'aide aux plus démunis, en échange d'une baisse de leurs impôts. Cette loi a fait naître de nouvelles entreprises qui gagnent beaucoup d'argent en aidant les grandes surfaces à optimiser leurs dons. Mais tous les hypermarchés acceptent ils de jouer le jeu ? Donnent-ils leurs invendus encore comestibles, ou bien continuent-ils à jeter discrètement leurs invendus ? Et, en bout de chaîne, que récupèrent vraiment les associations d'aide ? Ne deviendraient-elles pas les nouvelles poubelles, bien pratiques de nos grandes surfaces ?
Produits neufs à la poubelle : révélations sur les pratiques d'Amazon ! Amazon, c'est une gigantesque machine à vendre, une formule 1 de la livraison, mais ses entrepôts cachent aussi une révoltante destruction massive de produits neufs. Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), l'un de ses plus petits sites en France, a envoyé 293 000 produits à la casse, presque tous neufs, en seulement 9 mois cette année ! Une pratique répandue dans tous les entrepôts français d'Amazon : machines à café, jouets, chaussures, smartphones, tablettes, livres, CD, lunettes, et même couches ! Pourquoi le géant américain envoie-t-il tous ces produits neufs à la benne ? Les équipes de Capital ont infiltré les coulisses du géant américain pour dévoiler l'un des secrets les mieux gardés du e-commerce. Elles ont pu filmer de l'intérieur cette mécanique de gâchis, organisée par la direction d'Amazon. Nous avons obtenu les listings de destruction, les chiffres officiels d'un entrepôt. Nous avons recueilli les témoignages de plusieurs anciens salariés chargés de cette mission très confidentielle au sein même de l'entreprise. Nous avons aussi remonté la filière des entreprises partenaires qui utilise la plateforme et qui sont contraintes pour des raisons économiques, imposées par Amazon, de détruire leurs invendus. Conséquence : des millions de produits qui ont traversé les mers, car souvent importée d'Asie, terminent en incinérateur ou enterrés dans des décharges d'enfouissement.
Ce soir, vous allez découvrir la gigantesque absurdité économique, écologique et sociale mise en place par Amazon.